20171214

Nouvelle traduction du Notre Père


À partir du 1er dimanche de l'Avent (3 décembre 2017), en France, la nouvelle traduction du Notre Pèreremplacera de manière officielle l'ancienne formulation (datant de 1966) dans toute forme de liturgie publique.

La nouvelle traduction de la sixième demande du Notre Père a été confirmée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 12 juin 2013, avec l'ensemble de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, dont elle fait partie. « Ne nous soumets pas à la tentation » devient « ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Les évêques de France ont décidé, à leur dernière assemblée plénière (28-31 mars 2017), d'une entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père le 3 décembre 2017. Ce jour qui est le premier dimanche de l'Avent marque en effet le début de la nouvelle année liturgique. Quant aux Églises francophones, certaines ont précédé le mouvement tel la Belgique et le Bénin à la Pentecôte 2017.

En officialisant cette nouvelle traduction du Notre Père, les évêques à Lourdes l'ont présentée comme devenant traduction en usage « dans toute forme de liturgie publique ». A ce titre, il est bon de rappeler que le Conseil d'Églises chrétiennes en France (CÉCEF) a recommandé que lors des célébrations œcuméniques qui auront lieu à partir de l'Avent 2017, la sixième demande du Notre Père soit ainsi formulée : « et ne nous laisse pas entrer en tentation ». En 1966, la Conférence épiscopale catholique, les quatre Églises luthériennes et réformées en France et les évêques de trois juridictions de l'Église orthodoxe en France avaient décidé d'adopter une traduction commune de la prière du Notre Père récitée par leurs fidèles.
Dialogie avec le Père
 - « Notre Père qui es aux cieux... »
 - Oui ?
 - Qu’est-ce que c’est ?
 - Tu m’as appelé !
 - Ah non ! non, non. Je ne t’ai pas appelé : je prie... « Notre Père qui es aux cieux... »
 - Là, tu l’as encore fait ?
 - Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
- Tu m’as appelé. Tu as dit : « Notre Père ». Me voici. A quoi penses-tu ?
 - Oh, rien, je..., à rien du tout, je, je prie. Je ne fais rien de mal, non ?
 - Non, continue ta prière.
 - « Que Ton nom soit sanctifié... »
- Que veux-tu dire par là ?
- Eh bien, je veux dire que..., je ne sais pas, moi, ce que je veux dire, je... ça fait juste partie de la prière, c’est tout.
- Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est : « Je suis » ! Cela ne te dit rien ?
- Non ! Je n’y avais jamais vraiment pensé. Mais c’est difficile à comprendre.
- « Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel »

- Que fais-tu pour que Mon règne vienne ?
- Ce que je fais, moi ?... Mais, rien du tout... D’ailleurs, il me semble que ce ne serait pas si mal si Tu venais diriger toutes choses ici-bas, comme Tu les diriges là-haut !
- Est-ce que Je dirige ta vie ?
- Eh bien... Je vais à l'église. Enfin, à Noël, à Pâques. Enfin, j'y vais, quoi.
- Tu sais, Mon règne a déjà commencé. Mon royaume est en ceux qui suivent les traces de Mon Fils. Es-tu sûr de marcher dans Ses pas ?
- Écoute, Seigneur, je suis aussi bon que toutes ces personnes qui vont à l'église tous les dimanches.
- Comment veux-tu que Ma volonté soit faite si ceux qui la demandent ne commencent pas par l’accomplir ?
- Oh, je sais que j'ai des problèmes. Je ne suis pas un saint.
- Moi aussi, Je sais.
- Tu sais ? Alors, Tu sais peut-être que j'aimerais me débarrasser de toutes ces choses qui me gênent et qui m'empêchent d'être vraiment libre !
- Bien ! Mais avançons : nous allons travailler ensemble toi et Moi et vivre un «Notre Père» vivant et pas récité.
- Eh non, ce soir ça va beaucoup trop loin et puis ça prend trop de temps...
- Continue.

- « Donne-nous notre pain de ce jour »
- Pries-tu chaque jour ? Prends-tu un moment dans chacune de tes 24 heures pour Moi ? C'est ça le pain du jour : l'amour que tu Me demandes de te donner pour aujourd'hui.
- Ah bon !
- Prier est un acte dangereux. Tu pourrais finir par être changé, tu sais. Mais tu n’as pas fini avec ta prière. Continue... Eh bien, continue !...
- J'peux pas.
- Tu as peur ?
- Je sais ce que Tu vas me dire.
- Essaie donc tu verras...
- ... « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
- Tu penses à ceux qui t'ont fait du mal ?
- Voilà, je savais que Tu allais me parler d'eux. Mais Seigneur, ils m'ont fait beaucoup de mal, Tu comprends ? Et moi, j'ai juré de me venger...
- Et ta prière ?
- Ça, c'est une question d'habitude, c'est tout.
- Tu es franc, au moins. Mais c'est pas facile de porter la haine en soi, n'est-ce pas ?
- Ah non, ce n'est pas facile. Mais je vais te dire : une fois que je me serai vengé, j'irai beaucoup mieux.
- Ça n'ira pas mieux, au contraire. Tu es déjà tellement triste... Je peux changer tout ça.
- Toi... Toi, Tu peux ? Et comment ?
- Pardonne-leur comme un jour, Moi, J’ai pardonné.
- Non, Seigneur, je ne peux pas leur pardonner, vraiment je ne peux pas...
- Que dirais-tu dans ta prière ?
- ... Je vais essayer de leur pardonner. Tu pourrais peut-être essayer de leur parler à eux aussi. Je ne sais pas si eux Te prient chaque matin.
- ça c’est leur problème, Finis ta prière.
- « Ne nous soumets pas à la tentation... Ne dis plus comme cela, Ce n’est pas moi qui te tente… Dis plutôt : Ne permet pas que je sois tenté. « Ne me laisse pas entrer en tentation »
- « Ne nous laisse pas entrer en tentation... Mais délivre-nous du Mal. »  Amen.

- Amen : Ce mot veut dire que tout ce que tu me demandes, je te l’accorderai absolument.
A condition que tu ne récites pas machinalement la plus belle prière que Mon Fils t’a laissée. Mets tout ton cœur dans chaque mot… et vis-les.
- Salut, A demain !
Guy Gilbert




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